| L'aménagement du Salon s'est ressenti de la règle imposée aux artistes d'envoyer, en même temps qu'une œuvre nouvelle, une de leurs plus anciennes. Pour marquer l'évolution de l'art libre, il était nécessaire de commencer par les plus vieux sociétaires. On a donc renonce à l'ordre alphabétique pour adopter l'ordre chronologique, et les envois ont été répartis par périodes. Rien de plus heureux que cette disposition. Elle ramasse dans les cinq ou six premières salles tous les maîtres de l'art indépendant. (...)
Henri-Matisse, Vuillard, Dufrénoy, Charles Guérin, Othon Friesz, Camoin, Valtat, d'Espagnat, Marquet, Manguin, Loiseau, Metzinger voisinent avec Signac, Maximilien Luce, Pierre Bonnard, Maurice Denis, Lacoste, Maurice Baignères, Lebasque, Albert André, La Villéon, de Mathan, Van Dongen, Carrera, Dunoyer de Ségonzac, Manzana Pissarro, Girieud, Mme Selmersheim-Desgranges, Louise Hervieu, Jules Flandrin, Klingsor, Jean Marchand, Asselin, Gilbert Bellan, Fornerod, Jacques Brissaud, Luc-Albert Moreau.... et j'en passe. (.....)
La seconde génération est la plus nombreuse de beaucoup. Moins reculée, elle compte moins de morts, et l'on n'a fait figurer ici que les vivants.
Les plus âgés sont Dufrénoy, Lebasque, Valtat, d'Espagnat, Loiseau, Manguin, Charles Guérin, Albert André, Barwolf, Manzana Pissarro, Baignères, La Villéon, Gilbert Bellan, Girieud, Le Petit, Louis Hervieu, Jules Flandrin, Klingsor, Van Dongen. (....) |