Pierre Girieud est un autodidacte qui a appris le métier en fréquentant d'abord
le musée Granet (Aix en Provence), puis, après son installation à Paris, le Louvre.
Sur les conseils de son ami Launay, il étudie les principes de composition des
anciens maîtres. Toutefois, aucune trace de ces recherches n'a pu à ce jour être répertoriée.
Durant les voyages en Italie de 1906 et 1907, Girieud est conquis par les Primitifs italiens.
Il adopte leur technique pour introduire sa touche d'exotisme et de naïveté. C'est peut-être
pour parfaire leurs principes qu'il fait une interprétation de Lorenzetti.
L'Italie lui permet
également de contempler la statuaire antique.
Le Groupe des Trois Grâces, copie romaine d'une oeuvre grecque conservée à Sienne, lui inspire trois interprétations.
A partir de 1927, Girieud, partagé entre paysages et décorations, complète son
parcours d'amoureux du classicisme par
une nouvelle série d'interprétations d'oeuvres
qu'il admire.