(....) Avant d'essayer d'analyser l'art de Frégier, parlons un peu de l'homme. A Gémenos, c'est là qu'il débute, je revois le petit Joseph dessinant d'après nature, des laveuses, des paysans aux champs, l'intérieur de l'atelier de son père. C'est tout de suite une révélation. Au premier Salon d'Allauch où il expose en 1907, on lui fait un succès; c'était un véritable salon que celui-là où Jean de Beaumont, écrivain délicat, avait su grouper un noyau intéressant de peintres : Girieud, Lombard, Carrera, Agnelli, les deux Verdilhan, Frégier, Carme, Cabasson, Barret, Berthet, Rambert, Audibert, Prud'homme et quelques autres, tout ce qui composait l'Académie d'Allauch de joyeuse mémoire. (....) |